09/09/2021 par Nicolas Barotte
Photo © VYACHESLAV OSELEDKO/AFP
Depuis le début du mois, la Pologne a décrété l’état d’urgence pour 30 jours à sa frontière avec la Biélorussie. Varsovie s’inquiète et tient à le faire savoir. Il y a d’abord une potentielle crise migratoire. Le gouvernement du président Andrzej Duda accuse Minsk de conduire une stratégie de confrontation hybride en laissant volontairement entrer en Europe des milliers de réfugiés irakiens ou afghans transitant par son territoire. La Pologne n’a pas l’intention de leur ouvrir les portes de l’asile. Et puis il y a la Zapad.
Au-delà de l’agenda politique polonais, l’exercice catalyse tous les fantasmes. À partir de vendredi et jusqu’au 16 septembre, la Russie et son allié biélorusse vont conduire près de la frontière un déploiement militaire d’une ampleur rare, plus grand a priori que l’édition 2017, qui avait rassemblé entre 60.000 et 70.000 soldats, selon les observateurs occidentaux.
La Zapad, qui signifie «ouest» en russe, s’inscrit dans le calendrier militaire du Kremlin au même titre
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