03/08/2021 par MAIJA PALMER
La technologie se transmettait autrefois de l'armée au secteur privé. Aujourd'hui, les armées se tournent vers les jeunes start-ups pour les aider à suivre le rythme.
Lorsque l'Azerbaïdjan est sorti victorieux de la guerre de 44 jours contre l'Arménie, à la fin de l'année dernière, pour le contrôle de l'enclave du Haut-Karabakh, il a semblé que ce sont les drones turcs TB2 qui les ont aidés à gagner.
Les drones n'étaient cependant pas fabriqués par un grand conglomérat de la Défense, mais par un fabricant turc de pièces détachées pour automobiles, relativement petit, qui s'est reconverti dans la fabrication de drones que ce sont les drones turcs TB2 qui les ont aidés à gagner. Les drones n'étaient cependant pas fabriqués par un grand conglomérat de défense, mais par un fabricant turc de pièces détachées pour automobiles, relativement petit, qui s'est reconverti dans la fabrication de drones : Baykar Makina.
Selon les estimations des analystes, ils ne coûtent que 1 à 2 millions de dollars chacun, moins que les 20 millions de dollars pour les drones haut de gamme Protector. Utilisés, par exemple, par l'armée britannique. Bien qu'ils aient une portée plus faibleque les drones plus chers, les drones trucs peuvent rester plus longtemps en l'air et sont plus facilement remplaçables, apportant une nouvelle tactique dans la guerre aérienne.
L'avantage tactique fourni par un nouveau matériel tel provenant d'une petite entreprise a été un autre signal d'alarme pour les départements de défense occidentaux, qui ont pris du retard en n'exploitant pas les nouvelles technologies assez rapidement. Cela a aussi favorisé la communauté militaire, qui y est incité, à exploiter davantage le pouvoir d'innovation du secteur privé.
Lire la suite de l'article, y compris l'interview d'Arnaud Guérin, PDG de Preligens, ici.